Trompe-l’oeil

C’est l’heure où les oiseaux s’éveillent.

J’écoute un moment, dans le noir, leur joyeux concert.

Un nouveau jour commence, en trompe-l’oeil.

Je me lève enfin, fourbu.

J’ouvre , en grand, ma fenêtre.

Là, dans la lumière naissante subsiste encore ton image.

C’est comme un écho de ton visage.

A la fois si proche et si lointain.

Du jardin qui retrouve peu à peu ses couleurs monte alors jusqu’à moi, ce froid parfum d’hiver.

Cependant la vie est là, bel et bien.

Oui, belle et bien.

Nature morte au trompe-l’oeil

Acrylique sur panneau de bois enduit ( 60 X 60 cm )