Une fois, une fois seulement elle dérogea à son principe,
Mal lui en prit !
Il avait cette beauté particulière qui lui convenait,
Il était doux et ne parlait pas beaucoup
Et son air rassurant la charma méchamment.
A son grand tort !
Elle le devinait malgré tout sulfureux, mais l’espérait autrement,
Elle ne crut pas si bien faire !
A peine rendus à son appartement,
Il se fit chat et ronronna un peu trop vite à son goût à elle.
Elle le crut très pressé.
Sur son grand canapé il l’attira, mais elle se fit prier sans effort
Hésita encore, puis quand il mit de la musique
Elle le trouva d’un coup très ordinaire.
Mais en même temps elle ne détesta pas la situation.
Elle sentit soudain que pour elle il ne serait rien de plus qu’un homme, ce soir.
Et comme elle eut raison de penser ainsi !
Elle triomphait d’elle-même !
Et décida de se servir de l’homme
Comme certains se servent d’une passade ;
Pour le plaisir exclusivement !
Le piment d’Espelette, elle l’aimerait pur ce soir !
Et lui, que pensait-il ?…
Dans la chambre il laissa des lumières allumées :
Elle détestait les illuminations de Versailles dans l’intimité !
Il entreprit de la caresser, mais elle commença à s’ennuyer :
Elle dut venir à son aide !
En route, elle se rendit compte qu’il roulait soudain au-delà de la limite et sans capot :
Elle l’obligea à faire un sauvage demi-tour pour rentrer au garage chercher « l’omission » !
Tu parles Charles d’une omission, il était moins une !
Enfin l’objet de tous les désirs -surtout du sien à elle- fut fixé sur le moteur,
Et ils purent reprendre la route,
Non sans mal …
Alors qu’ils roulaient enfin à leur vitesse de croisière,
Il lui demanda tout de go et toute affaire cessante, d’un air grave,
Si elle préférait ceci ou cela, ou encore cette autre position, ou bien… ou…
Ou alors ils pourraient essayer un truc…
Et il énonçait une liste de cabrioles digne des trapézistes du cirque du Soleil !
Elle se crut un instant dans la salle de chez CHARTIER
Quand le serveur vous énumère à toute allure ce qu’il y a au menu du jour
C’est alors qu’elle commença à perdre son sérieux,
« Ah non ça je n’aime pas, et ça non plus ! Tu n’as pas autre chose en magasin ? » Osa-t’elle.
Elle avait du mal à retenir un fou-rire qu’elle sentait venir à la vitesse d’un éternuement.
En même temps elle le trouvait de plus en plus minuscule dans le lit
« Tu ne crois pas que les choses viennent d’elles-mêmes, que tout se fait naturellement qu’il est inutile que tu fasses une check-list de tes connaissances, et puis tu sais quoi : moi quand j’entends le mot « levrette » ça me fait penser à un dessin animé, alors je suis vraiment désolée mais…. » :
Et elle explosa d’un rire tonitruant qu’elle ne pouvait plus contenir.
Devant la mine déconfite du beau ténébreux, il y eut une seconde explosion plus impressionnante encore que la première, et l’apothéose arriva lorsqu’il balbutia d’un air désespéré :
« Mais toutes les femmes aiment ça pourtant… »
« Ah bon, sans blague, toutes ? » Là ce fut la cerise sur la cake ! Impossible pour elle de se reprendre, elle hoquetait à s’en tordre les côtes et ce fut long, et ce fut long avant qu’elle puisse à peine se ressaisir ! Ah elle n’avait pas tant ri depuis… depuis longtemps, de la sorte !
Elle n’osa pas regarder ce qu’il advint du capot du moteur après le clash, et rien qu’à cette idée elle eut encore des «rab » de sanglots de rire
Bref, chacun finit par se tourner le dos et s’endormit tant bien que mal, elle gloussant encore par moments en repensant à leur situation, lui en soupirant lamentablement contre le mur l’air de dire :
« Je peux dormir, oui ? »
Le matin suivant le petit-déjeuner fut silencieux. Personne n’osait se regarder.
Elle appela un taxi, souriait encore en ouvrant la portière et se dit qu’on ne l’y reprendrait plus à se mélanger avec un presque inconnu, que le prochain sera très connu, néanmoins il sera prié de présenter au minimum ses états de services universitaires et son permis de baiser les dames !
Chatte échaudée…
Ce texte non plus n’est pas très « érotique », aussi, il peut revenir at home si tu es d’accord qu’il est un peu « à côté » du sujet. Ca ne me dérange pas du tout.
Bise à tout’ !
Il y a des gens qui mettent du sérieux et de l’application partout… j’en ai fait partie ; pas le droit de rire sinon je me renfrognais. Après tout, je faisais de mon mieux…
Et un jour on admets qu’on peut se tromper… qu’on peut aussi en rire, à deux… ou à plus, et que ce sera encore mieux demain.
Je n’aime pas les inconnues… ou alors, vite fait, sans presque parler, ce que je n’ai jamais fait.
UNE FOIS POUR TOUTES
Une fois, une fois seulement elle dérogea à son principe,
Mal lui en prit !
Il avait cette beauté particulière qui lui convenait,
Il était doux et ne parlait pas beaucoup
Et son air rassurant la charma méchamment.
A son grand tort !
Elle le devinait malgré tout sulfureux, mais l’espérait autrement,
Elle ne crut pas si bien faire !
A peine rendus à son appartement,
Il se fit chat et ronronna un peu trop vite à son goût à elle.
Elle le crut très pressé.
Sur son grand canapé il l’attira, mais elle se fit prier sans effort
Hésita encore, puis quand il mit de la musique
Elle le trouva d’un coup très ordinaire.
Mais en même temps elle ne détesta pas la situation.
Elle sentit soudain que pour elle il ne serait rien de plus qu’un homme, ce soir.
Et comme elle eut raison de penser ainsi !
Elle triomphait d’elle-même !
Et décida de se servir de l’homme
Comme certains se servent d’une passade ;
Pour le plaisir exclusivement !
Le piment d’Espelette, elle l’aimerait pur ce soir !
Et lui, que pensait-il ?…
Dans la chambre il laissa des lumières allumées :
Elle détestait les illuminations de Versailles dans l’intimité !
Il entreprit de la caresser, mais elle commença à s’ennuyer :
Elle dut venir à son aide !
En route, elle se rendit compte qu’il roulait soudain au-delà de la limite et sans capot :
Elle l’obligea à faire un sauvage demi-tour pour rentrer au garage chercher « l’omission » !
Tu parles Charles d’une omission, il était moins une !
Enfin l’objet de tous les désirs -surtout du sien à elle- fut fixé sur le moteur,
Et ils purent reprendre la route,
Non sans mal …
Alors qu’ils roulaient enfin à leur vitesse de croisière,
Il lui demanda tout de go et toute affaire cessante, d’un air grave,
Si elle préférait ceci ou cela, ou encore cette autre position, ou bien… ou…
Ou alors ils pourraient essayer un truc…
Et il énonçait une liste de cabrioles digne des trapézistes du cirque du Soleil !
Elle se crut un instant dans la salle de chez CHARTIER
Quand le serveur vous énumère à toute allure ce qu’il y a au menu du jour
C’est alors qu’elle commença à perdre son sérieux,
« Ah non ça je n’aime pas, et ça non plus ! Tu n’as pas autre chose en magasin ? » Osa-t’elle.
Elle avait du mal à retenir un fou-rire qu’elle sentait venir à la vitesse d’un éternuement.
En même temps elle le trouvait de plus en plus minuscule dans le lit
« Tu ne crois pas que les choses viennent d’elles-mêmes, que tout se fait naturellement qu’il est inutile que tu fasses une check-list de tes connaissances, et puis tu sais quoi : moi quand j’entends le mot « levrette » ça me fait penser à un dessin animé, alors je suis vraiment désolée mais…. » :
Et elle explosa d’un rire tonitruant qu’elle ne pouvait plus contenir.
Devant la mine déconfite du beau ténébreux, il y eut une seconde explosion plus impressionnante encore que la première, et l’apothéose arriva lorsqu’il balbutia d’un air désespéré :
« Mais toutes les femmes aiment ça pourtant… »
« Ah bon, sans blague, toutes ? » Là ce fut la cerise sur la cake ! Impossible pour elle de se reprendre, elle hoquetait à s’en tordre les côtes et ce fut long, et ce fut long avant qu’elle puisse à peine se ressaisir ! Ah elle n’avait pas tant ri depuis… depuis longtemps, de la sorte !
Elle n’osa pas regarder ce qu’il advint du capot du moteur après le clash, et rien qu’à cette idée elle eut encore des «rab » de sanglots de rire
Bref, chacun finit par se tourner le dos et s’endormit tant bien que mal, elle gloussant encore par moments en repensant à leur situation, lui en soupirant lamentablement contre le mur l’air de dire :
« Je peux dormir, oui ? »
Le matin suivant le petit-déjeuner fut silencieux. Personne n’osait se regarder.
Elle appela un taxi, souriait encore en ouvrant la portière et se dit qu’on ne l’y reprendrait plus à se mélanger avec un presque inconnu, que le prochain sera très connu, néanmoins il sera prié de présenter au minimum ses états de services universitaires et son permis de baiser les dames !
Chatte échaudée…
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Ce texte non plus n’est pas très « érotique », aussi, il peut revenir at home si tu es d’accord qu’il est un peu « à côté » du sujet. Ca ne me dérange pas du tout.
Bise à tout’ !
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Il n’est pas interdit de rire,oui le sexe ça peut-être rigolo.
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Je vais tacher d’en faire un autre ce soir après le travail (j’y retourne vers 18h).
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Truculent, j’en ris encore !
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Il y a des gens qui mettent du sérieux et de l’application partout… j’en ai fait partie ; pas le droit de rire sinon je me renfrognais. Après tout, je faisais de mon mieux…
Et un jour on admets qu’on peut se tromper… qu’on peut aussi en rire, à deux… ou à plus, et que ce sera encore mieux demain.
Je n’aime pas les inconnues… ou alors, vite fait, sans presque parler, ce que je n’ai jamais fait.
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