Valse palermitaine

Elle a le charme et l’élégance d’une vieille aristocrate aux atours un peu défraîchis.

Il flotte sur la ville un parfum suranné.

Un curieux mélange de sucré-salé, ici se rejoignent et se fondent l’Orient et l’Occident. ( Arancini et cannoli mêlés)

Ah Palerme!

Dans la grisaille de l’hiver tu as su si bien nourrir ma mélancolie.

Comment saurais-je ici rendre le mystère de tes ruelles?

La vivacité de tes marchés populaires?

La splendeur parfois désuète de tes monuments?

Et bien sûr la ferveur de ta foi?

Ah la merveilleuse déliquescence de ton apparat !

Ce fut comme une valse sensuelle, qui fait tourner la tête.

Et l’on finit, un peu étourdi, les yeux au ciel, ébloui par le chatoiement des mosaïques de La MARTORANA.