Dans le jardin de mon père


Dans le jardin de mon Père, j’errais…seul, si seul.
Je m’assoupis au pied d’un arbre.
En caressant son écorce rugueuse je sentais la vie monter dans son tronc.
J’imaginais son coeur battre contre mon oreille.
C’est alors que je fis un r Eve.
C’était doux et chaud, comme ma propre peau.
Un autre moi.

Cueillons! Cueillons!
Défendre le fruit du plaisir, voilà bien de l’arbitraire.
Quel délice de succomber à la tentation!

Voilà, mon Amour, que pour une pomme on nous chasse du paradis.
C’est bien mesquin.
Alors tant pis!
Si c’est là le prix qu’il faut payer pour conserver son libre arbitre.
Penser et agir librement cela a parfois un coût qui peut être exorbitant.
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Trois dessins à l’ Encre et au fusain sur papier d’après des bas-reliefs gothiques