Intranquillité

Compliqué, est un mot à la mode dans la conversation d’aujourd’hui. Il est très souvent utilisé,  un peu au détriment d’un autre mot,  presque synonyme,  difficile.

Si l’on se penche sur le sens de chacun de ces deux mots, on découvrira une nuance subtile.

Compliqué, semble avoir besoin de plus de temps que difficile, il est aussi plus large et englobe difficile.

Difficile est lui plus sensible à la douleur que compliqué.

Mais tous les deux demandent de la réflexion avant l’action.

Donc sans vouloir en rajouter, je peux dire que l’époque est compliquée, nous vivons des temps difficiles.

Fernando Pessoa

Poète portugais né à Lisbonne ( 1888-1935 )

Le livre de l’intranquillité, est un livre étrange, il s’agit en fait de son journal qu’il a tenu pendant presque toute sa vie, en l’attribuant à un modeste employé de bureau de Lisbonne.

 » En ces heures où le paysage est une auréole de vie, j’ai élevé, mon amour, dans le silence démon.  »

Un Azulejo, c’est un carreau de terre cuite recouvert d’émail opaque. Le mot dérive d’un mot arabe qui signifie  » petite pierre polie  » et non de  » Azul », bleu, comme on le lit parfois. La confusion vient sans doute du fait que nombre d’azulejos sont de teinte bleutée.

Voici donc ma collection d’azulejos portugais, accompagnée d’un bouquet de citations de Fernando Pessoa. Jimi Hendrix assure la partie musicale. 😉

Bienheureux ceux qui ne confient leur vie à personne.

La solitude me désespère; la compagnie des autres me pèse.

La  seule réalité pour moi, ce sont mes sensations.

Seul sait vaincre celui qui ne gagne jamais.

S’il pouvait penser le coeur s’arrêterait.

Le rêve est la pire des drogues, parce que c’est la plus naturelle de toutes.

Je ne fais pas une idée nette de moi-même…Je suis un nomade de la conscience de soi.

La vie est une hésitation entre une exclamation et une interrogation. Dans le doute il y a un point final.