Amaryllis
Petit à petit, sans même y prendre garde, tu glisses…
Tu voudrais bien crier, mais sur la mer si lisse, cela ne sert à rien.
A perte de vue, l’Océan reste désert et nu.
Point d’amer à l’horizon.
Aucune amarre non plus.
Quant à ton corps, déchu, lui aussi te lâchera bientôt.
La lumière s’enfuit, si vite!
La flamme, chaque jour, s’amenuise.
Elle s’épuise, consumée par cette attente qui n’a ni queue, ni tête.
Tout est si calme, pourtant le navire prend l’eau.
C’est dans ta tête à toi, qu’il y a la tempête.
Narcisse! Tu te noies dans ton miroir.
Alors, écoute la musique.
Oui, écoute encore la musique.
Elle, est toujours la même…Si belle.
Et regarde fleurir l’amaryllis.
Comment ça le navire prend l’eau ? Non non et non !
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On ne peut rien y faire, mais vogue la galère…
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Merci pour Rachmaninov et pour cette incitation à voir , elle ne peut qu’être synonyme d’espoir . Je découvre ton espace grâce à Néo et son Hors concours , j’aime beaucoup
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Soyez la bienvenue, et merci pour les compliments, j’y suis sensible. 🙂
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chouette la photo en dernier, chouettes les fleurs, chouette mais un chouilla triste le texte…
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Oh juste un chouilla…C »est pas bien grave.
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juste un chouilla, c’est vrai ! 🙂
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Ben si c’est grave… enfin, moi je trouve…
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Je me déteste quand je suis comme ça. Heureusement, j’ai mes enfants et Chikita. 🙂
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Je te comprends hélas trop bien…
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Ce sont des instants qu’il faut aussi accepter mais c’est dur, c’est vrai.
Ton texte est néanmoins très beau
Bisous Bruno
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L’approche de Noël, pour la première fois sans mes parents, me fait sentir encore plus lourdement ce silence. Je prends tous les bisous qui traînent. 🙂
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Je comprends… ceux et celles qui me manquent aussi sont toujours plus présents à ce moment de l’année… Alors, j’en rajoute un (bisou) 🙂
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tu te découvre peu à peu un âme d’écrivain, c’est bien
moi je suis vraiment dans un moment stérile…
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Ma chère vieille branche, ton énergie, c’est ailleurs que tu la portes…pour le moment.
L’écriture est pour moi, plus difficile que le dessin, alors je suis content quand on apprécie les quelques textes où je m’aventure. 🙂
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La période n’aide pas à l’optimisme, mais il faut résister sans quoi… plouf !
Moi aussi j’ai le neurone imaginatif un chouïa stérile, disons plutôt gelé, figé etc. je cogite mais ça ne va pas au-delà.
Oui, joli et triste texte, c’est d’ailleurs dans cet état qu’ils sont le plus beau. Drôle -si l’on peut dire- de paradoxe !
Allez Bruno : haut les coeurs !
Bec de (froid de) canard ! Comme dirait l’aminéO
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Ne pas se laisser gagner par la mélancolie est un vrai combat, en effet. Mais je m’y emploie.
Les icônes du courage peuvent par leur exemple nous montrer le chemin.
Le ciel fut parfaitement bleu aujourd’hui…et le Mistral glacé, une vraie Bise.
Alors un bisou, c’est plus doux.
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