Al Zaï Meurt
C’est triste et laid.
Du sang, des couloirs d’hôpital, l’odeur des déjections humaines, la souffrance, la solitude, le chagrin, les cauchemars,
ça pue, la mort…lente.
Séparés et exilés aux confins de la ville, dans deux lieux différents et pourtant si semblables, mes deux ( trop vieux ? ) parents sont hospitalisés.
Mon père est atteint de démence sénile, on dit aujourd’hui: « Al Zaï Meurt ».Et je dois trouver pour lui, de manière urgente, une structure d’accueil spécialisée.
Ma mère s’est atrocement blessée, le chirurgien qui l’a opérée, m’a dit: » Mais elle a sauté sur une mine!? ».
J’ai après les Pompiers, les Urgences et la Réanimation , nettoyé le sang dans tout l’appartement, en évitant de vomir.
Je tente aujourd’hui de gérer la situation comme je peux.
Et je vais, quand c’est possible, de l’un à l’autre, pour apaiser leur peur.
Je m’accroche à ce qui me fait encore du bien, le sport, la musique, le dessin, mais je ne peux guère avoir de projets.
Je délaisse mon blog.
Partager ça?
Et ben voilà c’est fait! Désolé.
Parce que j’aime toujours David Bowie et Berlin.
Tu as bien fait de nous en parler, tu seras ainsi un peu plus léger pendant un moment.
Je t’envoie un mail.
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Toi…Je t’aime!
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C’est aussi ça la vie… Bon courage
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Alors ça , c’est gentil, merci Agnès.
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Je ne sais par quels chemins détournés je suis arrivée chez toi… J’ai vu ces superbes photos de mains usées par la vie… Et j’ai aimé +++
Après seulement je t’ai reconnu : j’ai entendu beaucoup de bien sur toi 😉
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Pourquoi ne pas le partager puisque c’est ce que tu vis et qui te touche ?
Pensées et courage
Bises Bruno
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Merci lo, on n’a pas envie de partager la m….,, mais je suis triste et fatigué, et c’est tout ce que j’ai à donner….d’autres jours viendront, j’espère. Qu’est ce que c’est chaud cette empathie!
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Bien sûr que d’autres jours viendront… et le chagrin fait partie de nos sentiments, la fatigue de nos états… le tout est humain… tout simplement.
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Ici la transparence est de rigueur, ce qui n’empêche pas de sourire, même quand le coeur n’y est pas.
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Bonsoir Bruno. Eprouvants ces moments où tout s’affole, où tout piétine. Ces grands qui deviennent des ombres, qui sombrent. Prends un crayon à pleine main et de tes doigts experts fait nous le portrait de ces chères mains. Elles ont perdu leurs pouvoirs, leurs savoirs, reste le mystère. Au fusain ou à la pierre dessine, Je t’embrasse.
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Ces mains m’émeuvent beaucoup, leur peau est un livre ouvert.
Alors oui, j’ai envie de les portraiturer.
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courage mon ami
je pense à toi
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Toi, tu es le courage.
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Coucou Françoise 🙂
Je me suis invitée chez ton ami.
Bisous. Moi aussi je pense beaucoup à toi.
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-smutne jest to co piszesz……empatia jest bardzo potrzebna…
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Twoja empatia jest również ważne, dziękuję Krystiana
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ben quoi mon Bruno ? tu vas pas garder çà pour toi tout seul ! sinon , à quoi çà sert de faire un blog , cette porte entr’ouverte sur des amis pas si virtuels que çà ? on est tous là pour toi , te soutenir , t’écouter , te parler ou juste….te dire : hé l’ami ? Pose un peu ta douleur et laisse nous te soulager un peu , le temps d’un sourire , d’un bisou….
c’est tout ce que je peux t’offrir mon Bruno , un sourire , une pensée , des bisous de réconfort !
courage mon Bruno ! on est tous avec toi par nos douces pensées !
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Sourire, bisou, douces pensées…Je prends
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Ce partage douloureux est nécessaire, tu sais bien qu’on est là pour le recueillir… Nous les amis plus ou moins virtuels nous savons que ce blog n’est pas là que pour la joie et l’esthétisme de la vie… Il permet aussi parfois de soulager nos peines… enfin du moins nous sommes là pour les accompagner à défaut de pouvoir faire mieux.
Je t’embrasse très fort.
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Un Bisou de Marla, je prends aussi. Merci
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Oh, comme parfois la vie se fait lourde!
De tout cœur avec toi,
N’ai pas trop de mots,
Mais t’embrasse bien amicalement
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bonjour
Ne pas se fier aux apparences , ne pas se laisser dominer par les peurs , les souffrances , et les nausées , l’amour , la bonté , la bienveillance , l’espoir ne sont pas toujours là où on les attendait , mais ils sont là .
Courage , l’ami ; tu as déjà fait beaucoup ; je fais des souhaits pour cette structure d’accueil
Nous t’aimons et nous les aimons même au bout du couloir
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J’ai trouvé, aujourd’hui, ça s’appelle Kallisté, dans les collines provençales, c’est là que mon père finira ses jours.
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Soulagement ! Ouf ! Contente pour vous…
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Des collines provençales , c’est doux . J’espère que ta maman va mieux .
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Mes deux frères étaient avec moi pour visiter l’établissement Je nous ai trouvés beaux et dignes malgré la peine. J’ai parlé à mon père, je lui ai dit qu’il allait encore changer de lieu de vie.Je l’ai embrassé sur le front avant de le quitter, il a crié mon nom, alors que j’étais , pressé , déjà dans le couloir. Je suis revenu sur mes pas et l’ai embrassé encore…
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Il faudra revenir le voir souvent, ça seule richesse maintenant est votre présence…
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Pensée amicale..
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