Retour à l’état sauvage.

Pour le solstice,je me suis rapproché de notre Etoile.Je suis monté.Une ascension de plus vers la Liberté,là-haut,elle me semble toujours plus simple et cependant,sans limite.C’est aussi là,que je retourne à l’état sauvage,cultivant avec délices mon humeur associale.
J’avais envie,vous l’avez senti,de faire taire pour un temps,ce fameux »instinct grégaire ».
Parmi les milliards de fleurs qui tapissent la montagne,j’ai marché,longtemps,me laissant caresser par elles.N’écartant de mon chemin que les orties resplendissantes,du bout de mon bâton,avec précaution,pour ne pas les blesser.
Accordant mon pas à la longueur incroyable du jour,celle qui autorise enfin le périple le plus long.
Accompagné de la seule présence taiseuse,et pourtant si stimulante de mon fils.
Puis j’ai trempé mes pieds brûlants dans le courant glacé d’un torrent limpide.
Et j’ai respiré,enfin,profondément,à l’écoute de la vie de ces hauteurs.
Alors,peu à peu,malgré l’effort physique,la fatigue,s’est faite moins oppressante.
Je le sais…L’Energie reviendra,elle couve encore sous les cendres.
Je dois juste en finir avec mes tâches professionnelles,qui pour l’heure,m’écrasent un peu,et,une fois mon travail en ville accompli revenir au plus vite vers ma chère Montagne.
Et la mer?
Ah oui…La Mer.
Il me faut maintenant l’aimer « à la sauvette »,fuyant les horaires des hordes.Je ne peux cependant envisager de m’en passer totalement.J’y consacrerai un peu de ce précieux temps libre…bientôt,oui,bientôt.
Bisous d’un vieil ours…mal léché. 🙂