Ils se sont tout d’abord amusés
A qui piquerait le mieux
Coutumiers qu’ils étaient
De ces petits jeux à deux
Qui égaient le quotidien
De ceux qui n’osent s’avouer
Qu’ils ne savent vivre sans être aimés.
Et puis, entre trouble et espoir,
Au détour d’un instant partagé
Leurs yeux les ont trahis
Sans le vouloir, ils se sont promis
D’inavouables délices
Et se sont engagés
Presque par inadvertance
Sur le chemin du Tendre.
D’instants volés en silences confus
Ils ont laissé jouer le temps
Cueillant à la lisière des jours
Ces petits riens indicibles
Pétales d’amour, tendres pistils
Qu’ils enferment dans leurs rêves.
Sans prévenir, dans un sourire,
Un frémissement de désir est né.
Comment décrire cette douce langueur
Qui fleurit et vient les prendre,
Engourdit leur jugement, anéantit le présent,
Assassine la contingence.
Elle boit du bout des lèvres
Ce regard qu’elle voudrait miroir
Tellement il l’enveloppe d’attente délicieuse.
Il frémit, le corps en émoi,
En la voyant si près.
Elle le fuit, il l’ignore.
Ils se cherchent et s’évitent
Pour s’égarer, une dernière fois,
Entre l’avant et l’après.
Et puis retrouver,
Dans l’épaisseur de l’habitude,
Sous la lumière crue du réel,
Leur solitude.
Entre d’eux
Ils se sont tout d’abord amusés
A qui piquerait le mieux
Coutumiers qu’ils étaient
De ces petits jeux à deux
Qui égaient le quotidien
De ceux qui n’osent s’avouer
Qu’ils ne savent vivre sans être aimés.
Et puis, entre trouble et espoir,
Au détour d’un instant partagé
Leurs yeux les ont trahis
Sans le vouloir, ils se sont promis
D’inavouables délices
Et se sont engagés
Presque par inadvertance
Sur le chemin du Tendre.
D’instants volés en silences confus
Ils ont laissé jouer le temps
Cueillant à la lisière des jours
Ces petits riens indicibles
Pétales d’amour, tendres pistils
Qu’ils enferment dans leurs rêves.
Sans prévenir, dans un sourire,
Un frémissement de désir est né.
Comment décrire cette douce langueur
Qui fleurit et vient les prendre,
Engourdit leur jugement, anéantit le présent,
Assassine la contingence.
Elle boit du bout des lèvres
Ce regard qu’elle voudrait miroir
Tellement il l’enveloppe d’attente délicieuse.
Il frémit, le corps en émoi,
En la voyant si près.
Elle le fuit, il l’ignore.
Ils se cherchent et s’évitent
Pour s’égarer, une dernière fois,
Entre l’avant et l’après.
Et puis retrouver,
Dans l’épaisseur de l’habitude,
Sous la lumière crue du réel,
Leur solitude.
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Mais que c’est beau…Merci,merci,merci.
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C’est très très beau ! par contre est-ce un texte « erotique » ? Je pose juste la question, rien de plus ! Qu’on se le dise ! 😆
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Peut être que la définition de l’érotisme inclut les choses suggérées… et là, elles y sont, nombreuses et délicieuses.
J’aime beaucoup 🙂
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