Du bout des doigts sur son corps, j’avance, doucement, lentement. Je m’aventure sur son bras, remontant vers l’épaule. Je commence par la cuvette du coude, d’un doigt léger, contourne le biceps du bord de l’index. Sans hâte, je laisse ma main s’attarder dans la faille de l’aisselle à la naissance du buste, l’endroit où j’aimerai me reposer. J’esquisse un baiser, n’en fais rien et reprends mon doux périple. J’étale ma paume sur sa peau tiède, descends encore un peu vers l’aréole du sein, petit tumulus discret. J’en teste l’élasticité du bout des lèvres. Il durcit, se renfle. Dans le soyeux des poils, le tendre de la peau. Je n’y résiste pas. Juste un baiser, effleuré.
Désolée, je n’aurais pas dû, pas encore ! Juste eu le temps de m’emplir de l’odeur de son corps qui s’offre à mon désir.
Je dévale la crête des côtes. J’ai raté la douceur de l’abdomen, je rebrousse chemin !
A deux mains cette fois, la paume légère, je glisse lentement. Puis en griffes douces, féline, je m’approche du nombril, concave, convexe contre mes lèvres entrouvertes. Un baiser tendre, mouillé. Une onde douce naît. Un tremblement de peau. Le souffle coupé, je repars.
En contrebas, un renflement marmoréen qu’entoure un buisson chaud, odorant. Mes doigts s’emmêlent un peu dans ce tendre tapis de boucles brunes. Son vit dort encore, frémit.
Ma main fait un détour, le contourne, hésite. Vais-je le cueillir à deux mains ce trésor, ou y dessiner des arabesques savantes, ascendantes. Mes doigts taquins, papillonnent joyeusement alentour.
Il s’érige, en pain de sucre, pic, tour, dominant la plaine du bassin. Il s’enfle, vacille, se tend, si doux, si tendre, si dur tout à coup. Son soyeux m’émerveille. J’invente une ronde tout autour, avec ma bouche, du bout des lèvres, des doigts, de la main. Il s’éveille tout à fait. Mon désir, plaisir, s’épanouit à le voir grandir et se dresser.
Repartir dans l’ombre suave des cuisses qui tressaillent. Je pose mon visage dans cette anfractuosité parfumée. Je sens l’impatiente qui monte au creux de mes reins, sur sa peau, dans ses muscles. S’aventurer une fois encore jusqu’au genou en suivant la face interne. Juste ce qu’il faut d’ombre pour apercevoir des spasmes légers courir sous la peau.
Sa main, sur ma peau, ferme et douce m’invite à poursuivre mon voyage sur les méandres de son corps.
Une faiblesse m’envahit. Je vais défaillir. Je ne dois pas capituler. Explorer toujours sans hâte, son corps colline, qui s’offre à moi. Entre les draps gronde un volcan. Je sens des ondes se répandre, ses muscles se raidissent, l’abdomen frissonne, se solidifie.
Que c’est doux de parcourir le corps de son amant, de son aimé, avant de lui appartenir !
« Dr. Livingstone, I presume ? »
Qu’il est doux de s’avancer dans la maturité pour apprécier d’explorer sans hâtes les chemins sur lesquels nous courrions à l’âge de vingt ans !
Cheminement
Du bout des doigts sur son corps, j’avance, doucement, lentement. Je m’aventure sur son bras, remontant vers l’épaule. Je commence par la cuvette du coude, d’un doigt léger, contourne le biceps du bord de l’index. Sans hâte, je laisse ma main s’attarder dans la faille de l’aisselle à la naissance du buste, l’endroit où j’aimerai me reposer. J’esquisse un baiser, n’en fais rien et reprends mon doux périple. J’étale ma paume sur sa peau tiède, descends encore un peu vers l’aréole du sein, petit tumulus discret. J’en teste l’élasticité du bout des lèvres. Il durcit, se renfle. Dans le soyeux des poils, le tendre de la peau. Je n’y résiste pas. Juste un baiser, effleuré.
Désolée, je n’aurais pas dû, pas encore ! Juste eu le temps de m’emplir de l’odeur de son corps qui s’offre à mon désir.
Je dévale la crête des côtes. J’ai raté la douceur de l’abdomen, je rebrousse chemin !
A deux mains cette fois, la paume légère, je glisse lentement. Puis en griffes douces, féline, je m’approche du nombril, concave, convexe contre mes lèvres entrouvertes. Un baiser tendre, mouillé. Une onde douce naît. Un tremblement de peau. Le souffle coupé, je repars.
En contrebas, un renflement marmoréen qu’entoure un buisson chaud, odorant. Mes doigts s’emmêlent un peu dans ce tendre tapis de boucles brunes. Son vit dort encore, frémit.
Ma main fait un détour, le contourne, hésite. Vais-je le cueillir à deux mains ce trésor, ou y dessiner des arabesques savantes, ascendantes. Mes doigts taquins, papillonnent joyeusement alentour.
Il s’érige, en pain de sucre, pic, tour, dominant la plaine du bassin. Il s’enfle, vacille, se tend, si doux, si tendre, si dur tout à coup. Son soyeux m’émerveille. J’invente une ronde tout autour, avec ma bouche, du bout des lèvres, des doigts, de la main. Il s’éveille tout à fait. Mon désir, plaisir, s’épanouit à le voir grandir et se dresser.
Repartir dans l’ombre suave des cuisses qui tressaillent. Je pose mon visage dans cette anfractuosité parfumée. Je sens l’impatiente qui monte au creux de mes reins, sur sa peau, dans ses muscles. S’aventurer une fois encore jusqu’au genou en suivant la face interne. Juste ce qu’il faut d’ombre pour apercevoir des spasmes légers courir sous la peau.
Sa main, sur ma peau, ferme et douce m’invite à poursuivre mon voyage sur les méandres de son corps.
Une faiblesse m’envahit. Je vais défaillir. Je ne dois pas capituler. Explorer toujours sans hâte, son corps colline, qui s’offre à moi. Entre les draps gronde un volcan. Je sens des ondes se répandre, ses muscles se raidissent, l’abdomen frissonne, se solidifie.
Que c’est doux de parcourir le corps de son amant, de son aimé, avant de lui appartenir !
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Grisant et puissant merci.
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Pile dans le mille de l’érotisme ! :o))
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« Dr. Livingstone, I presume ? »
Qu’il est doux de s’avancer dans la maturité pour apprécier d’explorer sans hâtes les chemins sur lesquels nous courrions à l’âge de vingt ans !
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